ARCHIDANSE



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Architecture du parc en mouvement

Un triptyque de vidéos inédites, vous dévoile l’architecture du parc en mouvement. À travers le regard singulier de réalisateurs et la mise en danse d’artistes sélectionnés par l’incubateur @IADU, Archidanse est une rencontre qui donne naissance à des créations uniques où l’ADN de lieux emblématiques de La Villette prennent corps.

Premier triptyque Archidanse • 2022

Le Périphérique x Mazelfreten x Romain Cieutat


J’ai travaillé avec Brandon & Laura autour de cette réinterprétation du mythe de narcisse. Une sorte de réactualisation qui exprimera visuellement cette volonté de retrouver sa moitié. La chorégraphie reprend cette idée de miroir qui est l’élément central du mythe. Face à face ou dos à dos, Brandon et Laura exécutent dans un premier temps les mêmes mouvements sans se toucher. Peu à peu nous jouons avec des effets d’optique et des glitchs pour déformer cette perception. Laura se retrouve face à elle-même. Brandon se dédouble aussi dans l’espace. Arrive enfin le moment de bascule, où ils entrent en contact par leurs mains et se retrouvent tous les deux de l’autre côté du miroir. » |Romain Cieutat

Grande Halle x Linda Hayford x Raphaël Stora |Fragments


En filmant Linda et ensuite en découvrant les images sur le banc de montage des idées sont apparues. Sans m’en rendre compte j’ai filmé sa cicatrice au bras, j’ai détaillé des mouvements qui semblaient extérioriser une colère puis une sérénité. Ce ne sont pas des phrases fluides et claires que j’y entends mais les fragments d’une histoire qui jaillissent avec la force du mystère. Il y a le sentiment quand je la vois danser, respirer s’essouffler, de quelqu’un qui traverse à nouveau les moments les plus durs et les plus beaux de sa vie sans la lourdeur des textes, avec la justesse que seul les gestes peuvent provoquer. » |Raphaël Stora

Jardin des bambous x Alexandre Fandard x Moovance |Racine


Alexandre nous dévoile un personnage aux multiples facettes qui s’épanouit au travers de la danse dans ce jardin manifeste de l’histoire de la ville. Isolé dans cet éden qui protège du vent et du bruit extérieur, le spectateur est comme transporté dans l’esprit complexe du protagoniste qui s’approprie son corps et l’espace au fil de la création. La musique, quant à elle, accompagne le propos en mêlant différentes sonorités et bruits ambiants inspirés par le cylindre sonorisé du jardin des bambous.

Un voyage onirique qui accompagne le protagoniste dans sa quête introspective révélatrice d’un homme fier et sûr de lui. Cette création souhaite s’ancrer dans une réalité actuelle pour dénoncer des stigmates et affirmer l’ambivalence de l’être humain. Une mise en valeur poétique de ce lieu complexe qui réunit nature et architecture dans l’intimité de ses 3000m2.

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